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20 janvier 2015 2 20 /01 /janvier /2015 13:07

Comme le temps passe ! Je viens de me rendre compte que je me laisse emporter par le rythme japonais, et du coup pas de temps pour poster des articles... il est grand temps que je remédie à ce laisser-aller.

 

J'ai bien déménagé et je suis maintenant à Akebonobashi comme prévu, et c'est vachement plus commode ! À la fois pour ce qui est d'y vivre et en ce qui concerne le trajet pour aller bosser. En effet je travaille dans un bar à vin depuis le premier janvier et celui-ci est à Nishi-Azabu, juste à côté de Hiroo en fait, à 4,6 km au sud. Avant il me fallait faire un peu plus de 10 bornes depuis Asakusa !

 

Une grosse différence avec la petite chambre d'avant concerne la température. Avant il y avait toujours la clim' (en mode chauffage, nul besoin de le préciser), et dans une petite pièce de 16m² ça chauffait vite et bien.

Maintenant je découvre, disons que je teste réellement sur le terrain car je le savais déjà, le concept d'isolation vu par les japonais. À vrai dire je ne suis pas sûr que ce mot existe dans leur vocabulaire, et en tous les cas ils s'en contrefoutent ! AUCUNE isolation, rien, que dalle, nada ! Et encore mieux, il n'y a pas de chauffage dans la pièce de vie, juste une clim dans chaque chambre. Par conséquent le salon-salle-à-manger est très froid, dans les 10°C. Pour le chauffer, ce qu'on fait très rarement, il faut mettre la clim d'une des deux chambres à fond (et l'autre éteinte ou au minimum sans quoi les plombs sautent à coup sûr) et ouvrir la porte de la chambre bien entendu. Ça reflète à merveille le sens pratique des japonais, ici dans la catégorie architecture d'intérieure.

De plus comme l'isolation est très très mauvaise, c'est le moins que je puisse dire, et bien quand je rentre à l'appartement après le boulot, pendant lequel la clim est éteinte, il fait entre 8°C et 10°C... heureusement que ça chauffe relativement vite ensuite... et que je supporte que la pièce soit globalement à 15°C.

Pas de chauffage dans la salle de bain non plus ce qui signifie que sur ce point les améliorations par rapport à Asakusa consistent en : une pièce plus spacieuse et pas d'odeur désagréable, même température glaciale qu'avant en revanche, ce qui est un bien moindre inconvénient que l'odeur pour moi.

 

Question boulot, je taffe dans un bar à vin, payé à l'heure (1000 Yen/h, soit 7,30€/h actuellement) et c'est bien sympa dans l'ensemble. J'ai commencé le premier janvier, quelques jours plus tard j'ai fait une pause pour cause de grippe qui m'a mis kaput pendant trois jours, et depuis je bosse presque tous les soirs.

Il y a plein de bons vins que je peux goûter voir même boire quand un client nous paye un verre, pas mal non ? De plus les clients sont souvent affables et intéressants, parfois très atypiques et marrants.

Le plus dur est de rester éveillé quand personne ne vient les jours calmes.

 

Pour un autre boulot pour me faire plus de rond j'ai essayé La Brasserie, comme j'annonçais la dernière fois, mais un autre zouave s'est pointé, qui parlait parfaitement le japonais, et donc il a pris la place.

 

Plus généralement sur Tokyo, je recommande aux gens d'y venir en cette saison, il ne pleut presque pas ! Beau temps tous les jours, avec en gros 2°C la nuit et 10°C la journée. Souvent du vent par contre, mais ça je suppose que c'est toute l'année de toute façon.

 

 

Comme mes fidèles lecteurs le savent déjà, je suis un fan de l'Afrique. Ça tombe bien car justement un site sympa avec qui je fais un échange de bon procédé, pub pour l'un contre pub pour l'autre, à un article sur le Kenya que je vais partager. À lire en allant ici.

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 13:47

... à Tokyo. Quatre mois plus tard, avec un Gaston dans le sac^^.

 

Tout d'abord voici les cartes de la fin de la chebauchée fantastique :

Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryderLe retour du Gaston-ryderLe retour du Gaston-ryder

Je me suis arrêté à Nara la dernière fois, alors c'est le point de départ d'aujourd'hui. J'en suis parti par la petite départementale 80 pour éviter la nationale 25 et le traffic qu'il y a dessus, et je ne suis pas sûr que c'était la meilleure option car on était un jour férié donc pas de poids lourds, et la 80 serpentait méchament dans les montagnes à l'est de Nara, j'ai fait beaucoup plus de kilomètres que par la 25 et bien évidemment pas des plats. Mais alors pas du tout ! J'ai donc avancer doucement en franshissant trois cols en une petite après-midi, pas mal comme statistique, non ?

Heureusement c'était dans un coin charmant, avec moult fermes dans le style ancien, bref comme souvent montagne raide = joli endroit peu habité.

 

Le lendemain, dernier col le matin puis longue descente et plat le long de l'océan avec vent favorable, de temps en temps ça fait du bien !!! J'ai pu tracer et prendre le ferry à Toba en fin de journée. C'est un raccourci bien connu des japonais, le ferry était plein et il y en a une dizaine par jour, qui permet d'éviter la métropole de Nagoya, quatrième ville du pays derrière Tokyo, Yokohama et Osaka (ou cinquième si on met Kyoto devant, ça diffère suivant les sources), et toutes les villes périphériques qui gravitent autour.

 

Une fois arrivée de l'autre côté, pendant trois ou quatre jours j'étais dans la zone paradisiaque des surfeurs japonais. Des belles plages avec des grosses vagues de partout, et des centaines de boutiques de surf de partout évidemment. Le meilleur endroit selon certains est le cap Omaezaki, et il est vrai que la rumeur de l'océan m'a fortement bercée la nuit où j'y ai dormi, dans un parc non loin de la plage il faut dire.

À part que c'est la zone idéale pour surfer au Japon, c'est aussi un coin plein de villes et avec des routes interdites aux cyclistes dans tous les sens !! La catastrophe intégrale, normalement il me suffisait de suivre la nationale 1 jusqu'à Tokyo, facile. Mais en réalité elle était souvent en mode "by-pass" avec aucune alternative pas by-pass (normalement il y a les deux, la route qui passe dans la ville et le contournement) et des flics à gogo qui m'ont dissuadé de m'engager dessus. Du coup j'ai fait des montagnes russes un moment, sur la soit-disante alternative pour bicyclettes, qui passait son temps à monter au-dessus de la voie rapide pour ensuite descendre en dessous... avec des pentes de dingue. Peut-être 30 ou 40%, à ces niveaux-là je ne sais pas estimer. Comme les voitures n'y passent pas, trop étroit, ils se sont permis des pourcentages ridicules qui forcent n'importe quel cycliste, même sans bagage, à grimper à pied et à flipper à mort quand vient le moment de descendre. J'en ai eu marre, et je suis parti vers la nationale 150 qui longe réellement l'océan.

Sauf que le jour d'après elle-aussi était interdite lors d'un passage d'un tunnel de plus de trois bornes ! Snniiiiiif, demi-tour pour retourner sur la 1, pas d'autres options. Heureusement sur la 1, petit tunnel interdit, que j'ai pris car j'avais atteint ma limite de tolérance vis-à-vis de leur mépris à l'encontre des cyclistes (ne jamais oublier que les japonais considèrent les cyclistes comme des piétons rapides, et donc sont traités comme des piétons, en ville les vélos sont censés rouler sur les trottoirs par exemple) et ensuite, enfin ! descente sur Shizuoka, après trois jour de détours creuvant à faire ce que j'aurai pu faire en un avec une route "normale".

 

Après c'est allé mieux. J'ai pris une portion interdite sur dix kilomètres après Shimizu puis je suis tombé dans un michi no eki doté d'une équipe hyper accueillante et serviable, qui m'a donné des cartes postales et normales à foison. J'ai pu prendre l'alternative à la nationale 1 interdite jusqu'au pied du col Hakone, puis la 1 pour grimper ce col. C'est juste à côté du Mont Fuji, dont j'ai pris une photo avant d'entamer la montée, et la concentration en tousites s'en ressent ! C'était là qu'il y avait le poste frontière qui marquait la fin du Kanto (cf. le début d'un billet précédent).

Ce fut mon dernier col, à 846m, ensuite début de la plaine du Kanto, la plus grande du Japon.

Nuit à Odawara juste au pied du col côté Tokyo, après une descente de zinzin hyper raide et tortillarde dans laquelle je passais mon temps à freiner pour ne pas m'écraser sur les voitures que je rattrapais. Celle-là à grimper elle doit être vachement dure ! Et pourtant de l'autre côté c'était déjà pas facile facile.

 

Fin du trajet dimanche neuf novembre deux mil quatorze, par la 1 tout du long. Petit problème, malgré tous les détours que j'ai dû faire je suis arrivé un jour trop tôt, et par conséquent direction Ueno Koen (le parc d'Ueno dans la langue d'Hanaouji) où j'ai passé une très mauvaise nuit car il est désormais impossible d'y planter une tente, contrairement à juillet dernier où on y a passé deux nuits avec Kilien et Marjolaine.

Petite parenthèse pour ceux qui veulent quand même dormir sans payer, avec leur tente, je conseille d'aller au parc Sumida, le long de la rivière Sumida, plein est depuis Ueno. C'est là-bas que dorment presque tous les sans-abri maintenant.

 

Le lendemain, j'ai passé presque toute la journée en compagnie de Shunsuke, un gars de Shikoku qui travaille de nuit dans une entreprise de bento (nom des casse-dalle japonais) et qui une fois par semaine, lors de son jour de congé, dort à Ueno koen, sans tente... Alors qu'il avait pleuvoté toute la nuit la journée fut radieuse, très chaude même. J'ai pu observer l'irréductible groupe de SDF dormir la journée, quand il fait assez chaud pour que ce soit possible, et se faire réveiller par la maréchaussée qui vérifie qu'ils ne sont pas morts, enfin, officiellement...

Le retour du Gaston-ryderLe retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryderLe retour du Gaston-ryder

J'ai quitté Shunsuke dans l'après-midi pour aller retrouver Clément, le français qui bosse dans l'agence immobilière qui gère la chambre où je suis. On a fait les papiers tranquilles dans la chambre car tous les autres étaient au boulot.

C'est franchement petit, 10 tatamis soit 16m² pour six personnes !, mais il y a tout ce qu'il faut et c'est dans un endroit très calme. Et où je voulais surtout, on peut avoir moins cher ou bien des chambres personnelles pour le même prix ailleurs, mais c'est à Tataouine-les-Bains et du coup il aurait fallu que je me tape cher de train ou long de vélo pour me rendre dans le centre de Tokyo.

 

Petite présentation de ma nouvelle turne :

Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder
Le retour du Gaston-ryder

Je suis allé récupérer mes affaires laissées chez Narumi en juillet quelques jours plus tard, à l'occasion d'un dîner mitoné par Vincent son presque mari (demain on raye le presque). Soirée fort bath, avec conversation agréable et facile, en français quoi, et des plats de chez nous, c'était dé-li-cieux !!

Il y avait aussi Jean-Mathieu, que j'avais croisé en juillet, et un de ses amis japonais. Il m'a filé un téléphone deux ou trois jours après, merci à lui !

 

À partir de maintenant je vais préparer sérieusement mon retour en France, étape importante car je vois les choses en grand : retour en moto en réalisant un film en route !

Pour les sous je vais passer par ulule, site français de financement participatif, car je n'ai pas du tout de quoi me payer la moto (une 125) et surtout le matos photo, qui coûte une blinde si on veut du matos correct.

Je suis passé hier au consulat de Russie où je suis tombé sur jeune zouave à l'accueil très peu coopératif qui m'a dit qu'il n'y avait aucun autre endroit où je pouvais obtenir des informations. Je me demande bien pourquoi il y a un consulat dans ce cas... J'ai bien insisté et c'est à peu près tout ce que j'ai pu en tirer. D'après les autres réponses aux autres questions j'ai compris que si je fournis tout ce qui est demandé je peux obtenir un visa, ça n'est a priori pas un point bloquant pour mon projet.

 

À présent, aprentage de boutiques de motards et d'appareils électroniques en vue, afin de constituer le budget que je vais demander sur ulule.

 

Je posterai les avancées au fur et à mesure, ainsi que d'autres choses sur mon voyage ou le Japon peut-être.

 

また、ね!

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18 novembre 2014 2 18 /11 /novembre /2014 08:27

Je commence par une rectification d'anecdote : la prune sur le vélo n'était qu'un avertissement qui me disait que le vélo serait embarqué à la fourrière si je ne le bougeais pas dans les 24h. Et ensuite le montant à payer pour le récupérer, plus d'autres choses que je ne sais pas ; c'est Jean-Mathieu, un expatrié qui vit à Tokyo qui m'a expliqué cela il y a quelques jours.

Et maintenant, je raconte comment j'en suis arrivé à parler de cela avec lui. En deux ou trois épisodes (pas de souci pour faire le retour du Jedi pèlerin-cycliste mais je suis à cours d'idée pour la contre-attaque) car j'ai à dire et je vais distinguer les torchons des serviettes cette fois, pas de vrac foutraque, hmmm quoique...

 

Cela commence il y a fort longtemps, à une époque où votre troubadour-narrateur était encore itinérant, bohémien-cycliste vivant au jour le jour dans un monde...

Bon, je crois vous avoir quittés il y a presque un mois, ce qui fait très longtemps pour une parution de blog alors je m'emporte quelque peu... Excusez !

Gros changement également qui explique cette introduction nostalgique : je suis désormais sédentaire dans une riquiqui chambre à Asakusa, quartier au nord-est de Tokyo, et j'ai récupéré mes affaires et mon ordinateur qui était dedans, vous aviez remarqué les accents je subodore.

 

Alors, il y a un mois je disais, je vous ai laissés en plan à Tokushima, une des quatre plus grosses villes de Shikoku, située à l'est. En effet Shikoku signifie littéralement "quatre pays" car depuis fort longtemps, pour de vrai cette fois, l'île est divisée en quatre, et bien que les noms des provinces maintenant préfectures aient changé, les zones sont toujours les mêmes, avec leur même capitale.

J'annonçais que j'allais faire le pèlerinage, ce que je comptais réellement faire, mais une fois sur place j'ai très vite compris que ça allait me faire beaucoup pédaler dans des agglomérations puantes, ce que je n'aime pas. Alors ce fut début de pèlerinage à ma sauce, en suivant en gros le parcours et sans payer quoique ce soit pour obtenir un tampon (500 Yen je crois, fois 88 ça fait mal au porte-monnaie, ils sonf forts en biznèce ces bonzes-là !).

Début à haute toxicité malgré tout car c'était la ville puis j'ai quitté la zone habitée pour me retrouver dans des montagnes paumées avec pas une âme qui vive. Et des forêts de bambous !

Ère henro allegro ma non troppo
Ère henro allegro ma non troppoÈre henro allegro ma non troppo

Je suis arrivé à Hiwasa où le temple à visiter était très sympa j'ai trouvé. J'y ai vu beaucoup de pèlerins, dont des vrais qui marchent réellement tout le long. C'est un endroit de repos avec un michi no eki où j'ai dormi tant bien que mal nonobstant (ou du moins tentant de le faire) les très fortes rafales de vent qui ont rendues la nuit bruyante et fatigante. Le michi no eki était équipé d'un bain de pied gratuit très chaud pour les panards endoloris des pèlerins. C'est aussi là que j'ai regoûté le natto, des graines de soja fermentées, offertes par un étrange luron qui m'a aussi payé bière, shochu... le service bourrage-de-gueule-de-base habituel. Décidément, je n'aime pas ça, en ce qui concerne le natto je veux dire.

J'y ai aussi croisé Itaru, un gars qui voyage avec 0 Yen (il baratine les gens et leur vend des bracelets et colliers qu'il fait lui-même) à travers l'archipel en vélo typiquement japonais, en mama-chari ! Certes avec des vitesses mais ça reste une des meilleures rationalisation de l'inefficacité cycliste que je connaisse, et je sais de quoi je parle car j'ai testé à Shiretoko.

Ère henro allegro ma non troppo
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Le lendemain le vent avait retrouvé des proportions usuelles et j'ai passé une journée longue mais agréable au bord de l'océan, dans des zones peu habitées. C'est le jour où j'ai commencé à manger des kakis régulièrement car il y en avait plein de facilement cueillables et mûrs, c'était la saison !

Ère henro allegro ma non troppo
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Ère henro allegro ma non troppo
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Je suis arrivé progressivement dans des zones plus peuplées, au fur et à mesure que je me rapprochais de Kochi. Heureusement j'ai pu faire une portion sur une vraie piste cyclable qui m'a permis de me désintoxiquer (ah les poids lourds, quelle plaie !).

Nuit juste avant la ville, passée au bord d'une plage où j'ai joué au beach volley au petit matin avec trois larons qui attendaient le quatrième. Ouch la vache, c'est pas comme le vélo ! après deux ans sans jouer j'avais l'impression de repartir de très bas. Enfin... j'ai réussi à jouer suffisament correctement pour être bien explosé au bout d'une heure, j'ai donc bien rigolé mais ensuite j'ai dû y aller mollo à gaffocyclette parce que j'avais comme perdu des bouts de mollets dans l'affaire.

Sur cette même plage j'ai assisté la veille à une séance photo pour amoureux fraichement mariés, avec quelques scènes assez cocasses (je me suis censuré pour les photos, pt'êt'ben qu'j'aurais pas dû).

 

À Kochi passage au chateau que j'ai beaucoup aimé, peut-être mon préféré. Il est vieux (il est d'époque, alleluia !) et ça se sent quand on le visite. De plus tout l'ensemble extérieur, avec les remparts et les différents niveaux immerge très bien le visiteur ; chouette visite vraiment ! J'ajoute que le bâtiment d'habitation à côté du donjon était aussi d'époque et visitable, ça donne une meilleure idée de comment ça se passait à l'époque.

Ère henro allegro ma non troppo
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Après Kochi, j'ai complètement arrêté de suivre le chemin des pèlerins car celui-ci fait le tour de l'île en restant toujours dans des zones civilisées, et moi je voulais voir le fin fond paumé du Japon reculé, qu'on peut trouver dans la vallée d'Iya, au milieu de montagnes effectivement peu peuplées. L'esprit y est encore réellement très rural, j'ai passé des supers jours dans cette zone.

C'est aussi un coin où les gens sont encore très supersticieux et où il y a foison de légendes concernant des démons. Pour exploiter cela touristiquement ils ont fait des statues les représentant, concentrées à un seul endroit cependant.

 

C'était surtout le début de la saison du momiji (activité qui consiste à regarder les arbres quand ceux-ci se drapent de leurs couleurs automnales), qui comme le hanami (pareil mais pour les cerisiers en fleur) attire les japonais à gros calibres (photographiques) et même d'autres qui en ont un petit d'ailleurs. J'ai vu pas mal de pros ou amateurs dotés de très bon matos dans la partie haute de la vallée, la meilleure pour les couleurs. Un ici qui faisait un film avec une bombe (= l'assistante était canon), trois gusses là qui faisaient un drôle de concours d'objectifs surdimensionnés (vous voyez la scène dans pirates de Caraïbes quand Jack sort une longue vue ridiculement grosse pour faire le malin devant Barbossa, c'est exactement à ça que j'ai pensé en les voyant) pour prendre en photo la montagne momijesque en fin de journée. Encore un autre plus loin, et j'en oublie probablement.

 

Je suis passé à un fameux couple de ponts, un pour les hommes et un pour les femmes, faits de lianes. Pour l'authenticité on ira voir ailleurs car bien qu'ils se gargarisent d'être l'un des deux seuls endroits au Japon (l'autre est 20 bornes avant, j'y suis passé aussi) à encore avoir un pont de lianes à l'ancienne, les ponts tiennent grâce à de gros câbles d'acier comme n'importe quel pont moderne. Maiiiiis ils sont cachés par des lianes enroulées tout autour, alors c'est joli, c'est pour ça qu'on a claqué son bifton d'ailleurs et on ne leur en veut pas. Pour moi il faisait beau et c'était la saison du momiji donc pas de souci, en revanche s'il fait moche je pense que ça perd pas mal d'intérêt. Peut-être pour le trollet qu'on meut soi-même en tirant sur une corde, ce qui était fort amusant.

 

À la fin de la montée de cette vallée, un tunnel barré ! Je suis passé quand même, comme précédemment, sauf que cette fois la route était vraiment défoncée 1,5 kilomètres de descente plus loin. J'ai "desellé" Gaston et j'ai franchi l'obstacle en deux fois car la chute n'aurait pas pardonné, fallait faire gaffe.

 

Le truc bizarre à côté de mon pied est un lombric obèse comme je n'en ai vu que sur cette île.

Et les deux écureuils volants sont ben... des sortes d'écureuils volants sauf qu'il faudrait peut-être dire lapins volants car ils sont bien gros pour des écureuils. J'en ai aussi vu un sur la route par la suite mais il s'était fait applatir comme une crêpe et ça ressemblait à pas grand chose d'intéressant.

La photo avec les mannequins dans les champs, c'est leur façon de lutter contre la diminution de la population japonaise^^.

Enfin la bicoque n'est peut-être pas vieille, ce qui est rare, n'est-il pas (allusion au réflexe qu'on a presque tous de dire "une vieille bicoque) ? Il y en pas mal ça et là, et à chaque fois je zappe de prendre une photo pour montrer la lente mort de la campagne japonaise, alors cette fois je suis content, j'y ai pensé !

Ère henro allegro ma non troppo
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Après cela, descente sur route raide et pourrie ; ça doit faire un bail qu'elle est fermée cette nationale.

Heureusement que j'avais résolu mes récents problèmes de frein avec Gaston ; le câble du frein avant c'était fait la malle de son emplacement (par le haut) par deux fois quelques jours plus tôt et j'avais dû demander une pince, à défaut de trouver la clef de la bonne taille, pour régler l'affaire.

Il commençait à faire nuit et une fois bien réfrigéré par la longue descente (j'étais monté à 1400m et je suis redescendu à 330) j'ai dû me farcir un hyper raide col, le troisième de la journée, de nuit, avec les mollets HS à cause des 1800 premiers mètres de dénivelée grimpés dans la journée, et du coup j'ai fait des parties à pied !!! Première fois de ma vie, ça fait mal. Mais dans la nuit avec une lumière avant faiblarde (eeeeh oui, les dynamos, c'est pas fait pour les cols raides grimpés par des gens fatigués, pas de bol pour moi) et une route étroite empêchant la technique du serpent, c'était la seule option :(.

Ce fut mon jour le plus long avec Gaston ; arrivée transit de froid après l'ultime descente vers huit heures du soir, environ trois heures après les derniers rayons de soleil et douze ou treize heures après le départ matutinal !

Ère henro allegro ma non troppo
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Ère henro allegro ma non troppo
Ère henro allegro ma non troppo

Ensuite, retour à Tokushima et ferry pour Wakayama (où j'ai vu la fameuse voiture du manga Initial D, avec même les inscritions correctes dessus !), d'où je venais, pour me retaper la nationale 24 pour me rendre à Nara où cette fois on ne s'est pas raté avec Jatin, un ami, qui m'a super bien reçu dans leur appartement non loin de Nara. "Leur" car il y habite avec sa femme Yôko et leur fils Akashi. J'y ai passé trois jours reposants et intéressants. Ce ne sont pas des japonais normaux (enfin forcément pour lui vu qu'il est indien...) et j'ai appris pas mal de choses. J'y ai vu la famille d'un des frères de Yôko car ils sont venus passés la première journée chez eux.

 

Ère henro allegro ma non troppo
Ère henro allegro ma non troppo
Ère henro allegro ma non troppo
Ère henro allegro ma non troppo
Ère henro allegro ma non troppo

Pardonnez le pauvre Akashi, il s'est fait sortir de son sommeil en même temps que de la voiture pour la photo, il a même été bien gentil de ne pas taper un scandale.

 

Je me suis ensuite remis en route un peu dépité de n'avoir trouvé aucun ferry depuis une ville "proche" qui aille à Tokyo. Par conséquent, banzaï pour une semaine de gaffocyclette direction Tokyo !! Euh, ce ne serait pas ce que je ne voulais pas justement ? Bouhouhou ;(.

Au moins j'avais une chambre qui m'attendait à destination, je l'ai réservée chez Jatin avec leur aide. Suprême coup de bol, quand Yôko a appelé pour la prendre, elle est tombée sur un français, le seul du groupe (150 mecs dans la boite quand même) ! Ça a bien facilité les choses je dois dire.

 

La fin de l'épopée avec Gaston constitura le prochain épisode, à paraître très très bientôt !

+

 

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21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 11:03

Me voila sur Shikoku, deja !! Demain j attaque le pelerinage des 88 temples, ce qui marquera le debut de mon ere Henro (henro = au choix le pelerinage ou le pelerin qui le fait).

 

J ai donc traverse le Kansai (Kansai = a l ouest du poste frontiere, par opposition a Kanto = a l est du poste frontiere, ca date de l ere Edo et le poste frontiere etait non loin du mont Fuji) a toute vitesse. Cela merite explication, que je donne la maintenant tout de suite, c est cadeau.

Entre Fukui et Wakayama, d ou j ai pris le ferry pour Tokushima (ou je suis en ce moment et qui est donc sur Shikoku), ce n est qu immense metropole saturee de voitures et de poids lourds peu aimables, puants et dangereux. Ici par exemple les conducteurs grillent le feu rouge sans souci, ils le "rallongent". Comme j ai un super plan pour la suite, que j echafaude petit a petit, et dans lequel si tout se passe bien je suis cense revenir dans le coin, j ai fait vite sans remord car "I shall return !".

 

De plus, c est la pleine saison touristique dans cette zone et c etait donc l horreur a Kyoto, ou j ai tout de meme visite le pavillon d or par un temps radieux, ca en met plein les quinquets il faut l avouer.

Kansai express et debut de l ere Henro
Kansai express et debut de l ere Henro

Ces quelques jours ont surtout ete marques par la geniale rencontre de trois thailandais qui voyagent avec un velo, facon japonaise de faire et qui est beaucoup plus rapide et chere que la facon europeenne de voyager a velo. Ping et Djaha, ou Taha, ont passe cinq ans dans le pays a y faire leurs etudes et Fai les a rejoints pour le periple avec les bicylettes. A noter que Ping a fait la sienne lui-meme, en soudant avec le matos de l universite parfois dans son appartement.

 

Je les ai vus une premiere fois a un michi no eki apres le col entre Fukui et le lac Biwa (en gros), ou on a discute un brin et fait des photos, puis le lendemain je les ai rattrapes dans le col entre Otsu, au bord du lac Biwa, et Kyoto. On est alors reste ensemble jusqu au lendemain midi. J ai fait explose mon budget journalier du coup, en les suivant dans un restaurant qui vendait des glaces sophistiquees au the vert, hors de prix mais ca valait le coup, la ville est reputee pour ca. Apres meme restaurant, meme biker s house puis meme sento, bain public. Pour la premiere fois depuis que je suis en gaffocyclette j ai paye pur dormir, mais ils etaient tellement sympas que ca eclipse la chose. Le lendemain on s est dit au revoir a la biker s house, puis pendant que Taha priait dans une eglise j ai retrouve Ping et Fai, avec qui je suis alle dans une super boutique de vieux velos, Grand bois ca s appelle. Boutique unique a Kyoto et peut-etre au Japon. Il y avait meme des vieux Routens, dont un qui ressemble bigrement a ce qu on a a la maison, incroyable comme truc.

Kansai express et debut de l ere Henro
Kansai express et debut de l ere Henro
Kansai express et debut de l ere Henro
Kansai express et debut de l ere Henro
Kansai express et debut de l ere Henro

Apres les avoir definitivement quittes je suis alle au pavillon d or ou le bain de foule fut tres violent pour moi, et il m a decide a tracer vers Nara ou je suis arrive dans l apres-midi. Une fois a destination j ai tente vainement d appeler un ami puis je suis alle me planquer dans le parc. Nara est celebre pour ces daims qui peuplent le parc, et ben mon colon, j ai pas ete decu : affluence de cervides soigneusement ecornes digne d une ouverture de festival de Cannes ! Il y en a partout, partout partout. L herbe est broutee a raz de chez raz et il y a des crottes de partout dessus. Et pas de bol c est la saison du brame, enfin je suppute, et du coup toute la nuit, en plus d avoir une bonne odeur de bouc dans la tente, j ai eu un concert de pseudo-brame de tapettes (leurs daims sont tout petits et le brame s en ressent). Pas facile de fermer l oeil dans ces conditions...

 

Resultat, au petit matin, aiguille de surcroit dans cette direction par un leger crachin, j ai decide de filer fissa a Shikoku pour quitter le monde, la pollution, les daims... fuir pour survivre.

 

En route j ai double un loustique qui a marche depuis le cap tout au nord de Hokkaido jusque presque Osaka en poussant un landeau plein d affaires. Il est japonais mais vit a New York.

Kansai express et debut de l ere Henro

Le pelerinage devrait m occuper deux ou trois semaines, apres quoi je vais directement a Tokyo en ferry car pas question de repasser par des zones surpeuplees ou je meurs a petit feu, toujours un peu plus a chaque boufee de gazoile.

 

Petite anecdote numero un : a Fukui j ai trouve un porte-monnaie rouge Cartier tout trempe que j ai porte dans un koban quelques villes plus loin, et la j ai du attendre des lustres que le flic en fasse l inventaire et remplisse un tas de paperasses avant de me demander de mettre mon nom quelque part. Ca a ete beaucou plus long qu a Sendai, ou j avais aussi apporte un porte-monnaie trouve juste apres Matsushima. Durant l attente j ai appris que si je voulais je pouvais demander a avoir le porte-monnaie si celui-ci n est pas reclame dans les trois mois. J ai poliment dit que ca ne m interessait pas puis j ai enfin pu diner, car depuis le temps que je faisais le pied de grue j avais une bonne grosse dalle.

Petite anecdote numero deux : aujourd hui, alors que je demandais une carte pour faire le pelerinage a la gare, ce qui a dure dix minutes grand max, j ai pris un PV. Un ruban rouge avec moult hieroglyphes et des prix dans tous les sens etait accroche au cadre de Gaston en sortant de la gare. Je l ai laisse a l emplacement du delit car je ne savais pas quoi en faire...

 

Sur ce, a ++++++++++

 

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 10:15

J annoncais des cols balezes et balezes ils furent ! La j ai encore franchi un niveau, que j ai ensuite redescendu en revenant sur la cote, cote mer du Japon cette fois. En effet je suis a Fukui, apres un passage hier a Kanazawa pour voir le fameux Kenroku-en, une des trois plus beuax jardins du Japon (toujours leurs classements...).

Aujourd hui c etait donc plat, selon les criteres locaux (et bim deux kilometres a huit pourcent gratos !), mais 75 bornes avec un furieux vent dans la fiole, ca fait encore plus mal au moral :(.

 

Bon, avant de trop partir en cacahuete, je vais reprendre dans l ordre ; je suis parti de Yamagata la derniere fois, pour rappel.

 

Avant un long discours, des cartes, c est plus efficace.

 

Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs

Bon, l ordi galere a charger mes photos alors je ne sais pas s il y aura longue tirade au programme d aujourd hui. Je reprendrai peut-etre tout ca plus tard, parce que c etait vraiment des semaines intenses, point de vue sportif et visites touristiques. Autre consequence, je balance toutes les photos, par ordre chronologique, a la fin, desole.

 

Alors, Yamagata je disais. De la je me suis rendu a Yonezawa, petite journee tranquille, face au vent comme souvent (le vent fait tous les jours comme les typhons, il remonte l archipel depuis le sud-ouest, et moi je vais vers la-bas, donc sans mystere c est vent de face presque tout le temps). La-bas un nettoyeur de vitre, au supermarche ou j ai fait mes courses, m a indique un super parc ou j ai passe la nuit. Repas tardif ce jour-la car une foule d adolescent est venue jouer a se poursuivre en velo dans le parc, et certains d entre eux avaient pose leurs affaires autour et sur la table que j ai utilisee pour souper.

 

Apres, Aizu-Wakamatsu en passant par un col dont je n ai fait qu une bouchee, grace au repos des jours precedents. C etait la ville verroue du nord a l epoque, et donc dotee d un grand chateau. Il n est pas d origine, comme presque tout le temps (deux exceptions, Matsumoto-jo et Himeji-jo), mais lui n a pas brule, il a ete demantele ! En effet il s y est deroule une grande bataille lors de la guerre de Boshin, celle qui a fini a Hakodate en 1869, et les perdants ont du abandonne leur chateau. Celui-ci a souffert du fanatisme de l epoque qui consistait a se debarasser de tout ce qui faisait parti de l ere Edo, lors du debut de l ere Meiji. C est bien dommage car la version actuelle, avec ses gros pilliers de beton, a un interieur completement nul. En revanche de dehors, c est quelque chose ! Il est impressionnant, pour une fois imposant, avec en plus de maousses remparts autour.

 

Ensuite je me suis rendu, encore en franchissant un bon col, a Nikko, hyper celebre et touristique car c est la que sont les mausolees des premiers shogun Tokugawa, ceux qui ont regne toute l ere Edo. J y sui sarrive un matin sous la pluie, et5 en demandant des conseils au hall public, batiment ouvert a tous, j ai appris que c etait le debut d un typhon. Bon, ca commencait bien Nikko... Resultat, visite dans l apres-midi sous la pluie battante, car c etait annonce pire pour le lendemain. Finalement ca creait une ambiance pas mal, et en plus j etais bien au sec dans ma veste Gore-Tex maison recollee (des bandes thermocollees fichaient encore le camp et sans fer a repasser sous la main j ai fait ca a la super lgue, tres efficace mais moins joli) et sous un parapluie emprunte au hall.

Pas cool cependant, plein de monuments etaient en reparation et donc derriere des baches, et comme par hasard c etait les plus fameux.

Pour pouvoir profiter pleinement du lieu, il faudra y venir apres 2020, date a partir de laquelle tous les travaux seront finis.

 

J ai donc poireaute un jour entier ensuite, en dormant les deux nuits dans un parking souterrain pour etre a l abri du vent et de la flotte. Le deuxieme jour en fait il s est mis a faire beau vers 14h et j ai donc pu faire un tour a pied, voir des petites statues emmaillottees de rouge, et autres.

Le lendemain, ascension du Konsei toge, un col donc, en partant de 550 environ pour monter a 1880. Ca s est fait en deux temps. Apres etre sorti de la ville par une route s elevant doucement, je suis arrive a un embranchement : a droite route pour les voitures descendant exclusivement, et a gauche une autre pour monter uniquement. J ai choisi celle de gauche, afin d eviter les pots d echappement. Ca a bien marche, d autant qu il y avait beaucoup moins de monde qui descendait. Montee incroyablement raide, le debut m a offert des portions a peut-etre 15 pourcentr a n en plus finir. En quatre ou cinq bornes on passe de 744m a 1286m (il y avait des panneaux pour indiquer cela, je n ai pas encore les mollets altimetres), et la fin est beaucoup moins raide que le debut, c est vous dire le massacre du debut. Mais je m etais bien reposer, j avais la peche et le moral, ca s est bien passe. Apres le mini premier col, visite de la chute Kegon, une des trois plus belles du pays. Ben pour le coup ils ne se sont pas trompes, elle est impressionnante, haute, jolie, gros debit, tout pour plaire quoi. J ai rencontre un thailandais avec qui j ai fait causette avec de reencalifourchonner Gaston pour longer les berges du lac Chusenji (la chute Kegon en est l emissaire). Une fois finit la platitude (ferais-je du Royal ?) du long du lac, re grimpette, en passant par une sorte de marais et par un joli lac.

 

Descente de l autre cote sur Numata, et comme j avais toujours la peche et du temps j ai decide de continuer. Sauf que la suite etait encore un col, a 710m seulement (Numata doit etre a 150 ou 200m je pense), bien raide comme d hab, celui-la je l ai beaucoup moins kiffe. Enfin je suis arrive a un tout recent michi no eki, ou apres avoir soupe j ai ete invite a dormir par le vendeur de trucs grilles du devant. Il etait completement bourre, mais on a reussi a se comprendre. il m a invite a l onsen pendant qu il rangeait son etale, plutot cool. Nuit chez lui donc, ce qui correspond a nuit chez ses parents car il habite avec sa copine a l etage de la maison.

 

Le lendemain, je suis alle a Ueda, avec un col a 1350m juste avant, et une descente de fou derriere. J ai rattrape un scooter et une voiture, a qui j avais laisse de l avance, le temps d enfiler un  pantalon et de mettre polaire et veste, tellement c etait raide et que ca tortillait.

C est une ville connue de tous les japonais car ce fuit la ville de Yukimura Sanada, qui resista par deux fois victorieusement aux assauts du clan Tokugawa, avant que celui-ci ne prenne le pouvoir sur tout le Japon peu apres. Le chateau n existe plus, on peut juste voir une des portes et se promener au sein des douves dans un parc.

A Ueda je suis alle dans un manga kissa et la, bim, gros echec, overblog etait en maintenance de 9h a 12h heure francaise, et moi j ai vu ca a 15h55 heure nippone, soit cinq minutes avant. Par consequent j ai roupille et pas d articles.

 


Apres Ueda, ou j ai dormi deux nuits dans un parc le long d une riviere, je me suis rendu a Matsumoto en passant evidemment par un col. Le truc special cette fois etait que le tunnel qui rabote la denivelee etait payant, 50 yen seulement pour les velos, c etait correct. Juste apres le tunnel pause bavardage avec un japonais en vacances, qui m a offert un kaki et une pomme enorme.

Descente a Matsumoto ou j ai visite le chateau, dont il ne reste que le donjon. C est le plus vieux donjon de l archipel, et le tour a l interieur etait tres bien car du coup j etais vraiment dans l authentique structure, et ca se sent.

Il me restait du temps et je savais que le lendemain serait terrible cote col alors j ai avance en fin de journee jusqu a un michi no eki a 830m d altitude, sur la route du Abo-toge, fameux a ce qu il parait.

 

Et moi ja i feinte, je suis passe par le col un poil plus au sud, le Nomugi-toge (prononcer toguet, ca veut dire col), sur une riquiqui route departementale et presque personne dessus, le pied !! Pas de satanes poids lourds pour m intoxiquer, youhou !!

Montee fort agreable, bien que longue et raide sur la fin, pour arriver plus haut que le col ! Et oui, je suis descendu vers le col, assez incroyable non ? Pause pour me restaurer a ce col, ou une femme m a offert une pomme, encore une fois. C est bien, de cette facon pas besoin d aller dans les champs pour faire le plein.

Descente pas cool, car il y avait une enorme montee parasite (j appelle montee ou descente parasite un truc qui va a l encontre de la tendance, si je monte un col une descente est parasite par exemple), quatre bornes a 10 pourcent en gros, p***** de b***** de m****, non mais comment ils font leurs routes ces zouaves ! Il y en a souvent, de ces trucs parasites (de l autre cote du meme col descentes parasites d ailleurs), mais la franchement c etait baleze. Malgre cela je suis alle apres Takayama, dormir dans un michi no eki.

 

Le jour d apres, le big boss de fin, le Amo-toge, sur une route nationale liliputienne et tres jolie. Heureuement j avais bien dormi et le moral a bloc, et donc ce col tres ardu est bien passe. En short de plage, torse nu et en danseuse sur cinq bornes, ca va parler de moi dans les chaumieres ! Il y a meme des japonaises qui m ont pris en photo depuis leur voiture, c est sur que c ets par frequent ce genre d ascension sur ce genre de velo dans ce genre d accoutrement, surtout en octobre. Dans ce col j ai utilise la technique du serpent des que j avais assez de visibilite, parce que vraiment mes mollets etaient a la limite de craquer (celebre technique qui consiste a creer dans la largeur de la route les lacets que les gens qui ont construit la route ont oublie de faire).

Au sommet, les gens ont halucinne de voir un olibrius se pointer torse nu, alors que pour moi c etait tres naturel, malgre le petit vent et l altitude (1290 celui-ci), une montee hyper raide en plein soleil, ca chauffe ! C etait jour de matsuri, fete quoi. Descente tout aussi jolie que la montee, avec une route toujours tres etroite et sinueuse, sur Shirakawa-go, petit village avec des maisons au toit de chaume. Lieu hyper touristique, je n ai pas trouve cela super du coup. Apres avoir quand meme fait tout le tour du village, diner au michi no eki juste a cote, avant d aller au michi no eki suivant, ou je suis reste les deux jours suivants pour cause de typhon, encore un.

 

Les trois soirs j ai soupe dans la boutique de sob/udon. Le premier soir, j ai paye le prix normal. Le second j ai pris un grand bol de riz au lieu du peiti de la veille et j ai demande deux oeufs dans mes soba, et j ai paye pareil. Et en prime j ai eu le reste du riz sous forme de deux onigiris enormes, pour le dejeuner du lendemain. Le troisieme soir, meme chose que la veille, mais elle s est excuse car il restait peu de riz alors je nai eu qu un seul onigiri bonus.

 

Apres le typhon, je suis alle a Kanazawa, ou j ai visite le celebre Kenroku-en, un des trois plus beaux jardins japonais. Bon, alors comment dire, decidemment ce n est pas mon truc les jardins nippons. C etait beaucoup mieux que le style Jodo, et c est vrai que c etait joli, mais compare a ce qu ils en disent, ben ca donne l impression qu il sparlent d autre chose en fait. J ai tout de meme apprecie d y flaner, ce n est pas nul non plus, je ne dis pas ca. Seulement ils veulent faire des reproductions de choses naturelles, c est ce qui est annonce en tous les cas, alors que c est flagrant que c est entierment artificiel. Ils taillent tout, placent les pierres au centimetre... et au final ca se voit et ce n est pas naturel du tout. En plus ils ont une sainte horreur de l herbe, et donc ils la tondent tres tres raz, quand ils ne l arrachent pas tout simplement, et ca la fait mourir et de la mousse prospere ala place dans les lieux humides, et ailleurs c est terre a nue... selon mes criteres une belle pelouse ou de l herbe meme pas entretenue est plus joli.

Pour finir la journee je suis alle dans un cyber pour pondre un article et je suis tombe sur des ordis antediluviens aussi rapide qu un paresseux. Je n ai mem pas pu ouvrir overblog car le site me disait que c etait trop lent, en gros. Alors j ai pris mon mal en patience et ce soir, apres l affreuse journee avec vent dans le pif a bouffer du gazoile, je suis enfin en mesure de pondre un billet.

 

Pour la suite, c est Kyoto dans deux jours, suivi de Nara puis du pelrinage a Shikoku.

 

Arvi !

 

PS :

  • la tour en bois bizarre est une tour avec un escalier a double helice, comme a Chambord> Il n y a que cela dedans par contre...
  • le grand viaduc vers la fin est une construction de fou qui permet d amener le shinkansen sur la cote de la mer du Japon ; ca passe au-dessus des maisons sur des kilometres et ca sera inaugure en mars prochain normalement.
  • les fruits qu on voit a un moment, oranges, sont des kakis.
  • j espere que Sami a repere les poissons mis specialement en pensant a lui.
  • la popote geante est une des plus grandes du monde, si ce n est la plus grande, et ils s en servent une fois l an en septembre pour y faire un ragout geant qu ils touillent a la pelle-mecanique (je n ai vu que des photos).

 

 

Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
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Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
Japon niveau 3 : ere Outchou en cols majeurs
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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 06:12

Salut la compagnie ! Je suis a Yamagata, pas loin de Sendai, et je fais un tour au cyber car j anticipe une penurie de manga kissa dans les prochains jours.

 

Je vais reprendre ou je m etais arrete la dernier fois et ajouter les dernieres peripeties. Les photos concernant le precedent article ont ete ajoutees dans l article, ca en fait pas mal en plus je vous invite a aller les voir, d autant qu il y en a des belles dans le tas.

 

Alors, ou j en etais... A oui, Ohara.

Apres ce patelin fort paisible, je suis alle faire un tour aux gorges de Geibikei, ou il fallait payer un tour en barque et ou j ai passe mon tour pour continuer, en prenant une photo du mode faineant de la moisson du riz au passage (et une autre du resultat de la methode traditionnelle en version zelee), jusqu a Hiraizumi. C est une ville connue car ce fut la ville de la famille Fujiwara aux environs du XIeme siecle, famille qui regna plus ou moins sur le Japon a l epoque. De ce fait la ville a une grande importance historique a leurs yeux, et les batiments lies a cette famille sont classes patrimoine mondial de l Unesco.

A part ca, tout a brule a des moments divers sauf un mini-temple plaque or interieur-exterieur que vous ne verrez pas car les photos etaient interdites, et donc on ne voit que des reconstructions, comme tout le temps en fait.

D abord je suis alle au Chuson-ji, ensemble de temples dans la foret auquel on accede en grimpant une mechante cote (doublement mechante pour moi car une fois au sommet je me suis apercu que je n ai pas une thune en poche, et donc j ai du descendre pour ensuite me taper une grimpette bonus :().

Bon, franchement, de vous a moi, il n y a pas de quoi casser des briques. C est pas mal mais sans plus j ai trouve. Meme le truc dore, joli il est vrai, n est pas tres impressionnant car c est pas bien grand leur affaire... D apres ce que j avais entendu comme dires mirobolants j imaginais mieux. Pourtant j aurai du me mefier car je commence a comprendre qu ils font des mnontagnes de plein de cjhoses que je trouve certes pas mal mais sans etre exceptionnelles. La ca en faisait clairement partie de mon point de vue.

 

Apres, pour dire que j y suis alle, je me suis rendu sans me faire d illusion au Motsu-ji, pour y admirer le plus beau jardin de style Jodo du pays. La, vraiment pas de quoi casser trois pattes a un canard non plus, je suis un paien insensible aux charmes (trop bien) cache de ce style. J ai mis une photo quand meme, car une fois encore ce n est pas moche, juste a mon sens pas extraordinaire.

Resultat global decevant, je ne conseille pas d aller faire un tour a Hiraizumi, surtout si c est expres. Si comme moi c est en passant pourquoi pas, mais sinon c est mettre du temps, de l energie et du fric par les fenetres d apres moi.

 

Apres ca, en me rendant au michi no eki des gorges de Gembikei cette fois, petit tour a un temple dedie a Bishamon, divinite de la guerre. Beaucoup plus charmant, avec une vraie personnalite j ai trouve, j ai bien aime celui-ci. Il est a moitie coince dans une grotte, ca ajoute un ineffable petit quelque chose.

 

Photos pour vous faire une idee. 

Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant

A la suite du temple un brin troglodyte je suis alle au michi no eki et la j ai eu du pot, je suis arrive sous trois gouttes ridicules et ensuite toute la nuit puis toute la journee suivante il est tombe des seaux. Je n etais pas surpris, c etait le typhon que m avait annonce la femme a Ohara, en avance comme d habitude.

A ce michi no eki j ai dormi deux nuits (une journne entiere a attendre que le temps s ameliore, c est mieux qu affronter le typhon, j ai deja teste deux fois, a pinces et a bicyclette, ca va merci c est bon maintenant) dans une piece normalement ouverte de 9h a 6h. Typhon autorise, j ai pu y squatter la nuit.

Le premier matin, conversation avec un homme de Miyazaki, a Kyushu, qui m a invite a passer chez lui quand j y serai. Ca me fait deux points de chute quasiment au meme endroit ; les gens de Miyazaki semblent etre tres gentils.

J ai passe la deuxieme soiree avec un gars de Toyama qui prennait une semaine de vacances entre deux boulots differents, et au petit matin un autre type m a accoste pour m offrir des udons et des biscuits avant de reprendre la route. Il etait de Kyushu lui aussi.

Les deux photos concvernent les deux premieres personnes mentionnees.

 

Le deuxieme matin, je suis alle faire le tour des gorges de Gembikei, qui doivent etre geniales en plein ete, quand il fait chaud et qu on peut s y baigner (en ignorant pour cela les barrieres et les panneaux qui interdisent d aller dans la flotte pour une absconse raison).

 

Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant

Ensuite, direction la hyper mega trop celebre baie de Matsushima (matsu = pin et shima = ile, au moins on sait a l avance ce qu on va voir comme ca). Dans les trois plus beaux paysages japonais d apres leur propre classement (ils en ont a la pelle des classements plus ou moins fumeux : 100 plus belles montagnes, 100 plus sacrees montagnes, 100 plus belles cascades, 100 plus beaux "soundscape", j en suis coi en francais, etc.).

 

Cette fois, ca valait le coup pour de vrai, mais ca ne m a pas transporte non plus car pour apprecie pleinement il faudrait etre capable de faire abstraction des bateaux dans tous les sens, des enclos a poissons et autres ancrages a algues presents de partout, des batiments et fils electriques en tous genres qui entourent la baie... bref ce n est pas sauvage du tout et ca manque je trouve.

Je suis alle au celebre Zuigan-ji, mais il fallait encore payer, et pour voir des batiments couverts de baches et/ou d echaffaudages alors j ai decide d arrete les frais inutiles et je l ai snobe, carrement. En revanche j ai musarde a cote, pour admirer les grottes sculptees par des moines que j ai trouvees tres pittoresques. il y avait d ailleurs un zouave qui prenait des photos a l ancienne, a defaut de peindre la scene.

Apres le temple, direction l ile centrale la plus grande de la baie a laquelle on accede par un pont/peage. Il y avait de sacrement maousses pins sur cette ile, j ai adore l atmosphere.

Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant

A la suite de Matsushima, je suis alle directement, bien qu il ait ete deja tard, a Sendai pour y passer la nuit dans un manga kissa. Mauvaise nui8t car j etais tres mal, la faute aux gaz d echappement des poids lourds. J ai mis un moment a comprendre que c etait ca le probleme, mais maintenant je suis sur que c est la cause de mes etramges maux de bide, de ma bouche pateuse et de mes sortes de nausees. Le long de la cote entre Jodogahama et le col pour aller a Ohara j avais deja les memes symptomes, et en commun un intense traffic routier et des chantiers de partout (le pays en entier est en chantier, c est vraiment un truc de fou). La fumee de cigarette, malgre le coin non-fumeur, n a pas arrangee les choses.

 

Journee a Sendai a visiter la ville. j ai commence par un tour aux mausoles des seigneurs de la ville, tres vivement colores (en plus reconstruit il n y a pas longtemps alors ca aide pour les couleurs).

Renuit au cyber pour avancer les articles precedents et ja i cette fois bien dormi, trop en fait et du coup je n ai pas avance grand chose...

Pour aider a recuperer je me suis offert les deux soirs a Sendai une pizza, qu est ce que ca fait du bien !!! J ai demande la grande taille, car sinon c est minuscule, et les deux fois les deux serveuses differentes bien sur, ont ete surprises. Les japonais et leur appetit de moineau prennent la grande pour deux ! Alors que moi j avais encore un creux apres, et pourtant j avais choisi les pizzas a plus de 1000 kcal (ils affichent l energie des pizzas sur les panneaux, commode quand on a la dalle).

 

J ai quitte Sendai en faisant un tour a un autre temple celebre pour une raison nippone, et j y ai vu un garcon en costume traditionnel qui faisait la ceremonie de 3 ou 5 ou 7 ans, je ne sais plus bien. Je crois que pour les garcons c est 3 et 7 et pour les filles 3 5 et 7 ans.

 

Apres ca pause des heures durant au bord d une riviere a faire plouf-plouf (et une bonne lessive, le tee-short tenait debout presque tout seul tellement il etait raide de crasse, expression dure a saisir a l epoque actuelle des lessives tous les deux jours...), sans bruit ni gaz d echappement, immenssissime pied !

Je suis reparti et j ai vise un onsen avant un col ou il n y avait rien, alors j ai pionce a la petite gare du micro-bled de l onsen, dans la salle d attente.

 

Apres col puis Yamadera ! C est le nom d un ensemble de temples auxquels on accede par des escaliers dans la foret, 1014 marches pour aller en haut. Le premier temple, en bas, avec une statue en bois qui sortait de l ordinaire, originale et marrante.

 

Nuit au bord de la riviere a Yamagata, prefecture de l espece de departement du meme nom puis aujourd hui, visite du parc du chateau, qu ils sont en train de reconstruire, et rien d autre car je vais bientot affronter des cols bien plus balezes que les precedents, avec dans les 1000 a 1500m de denivelle a chaque fois, ca va faire bobo. J espere ardemment que les montees ne seront pas a 10 ou 15 pourcent cette fois, sans quoi je vais vraiment beaucoup douiller.

 

 

Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant

Je mets des cartes pour donner une idee de ce que je fais comme zigzags, avec des zooms cette fois car sinon pour voir le nom des villes, c est pas facile je subodore (je n ai pas essaye de voir a vrai dire, mais la en cliquant dessus je suis sur que c est bon).

Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant
Sendai Yamagata, avec Hiraizumi et Matsushima avant

Je vais vers Aizuwakkamatsu, puis Nikko et Nagano, pour vous donner une idee de la suite, et je pense que les cybers seront fort rares, alors a ++++++++++

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  • Un aventurier solitaire, roi de la terre
  • : Ce blog a pour but de narrer mes pérégrinations sur la planète bleue. Après l'étape en Afrique à pied et en stop, celle au Japon en stop et en vélo et les nombreuses en France tous moyens confondus, c'est au tour du Kirghizistan !
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  • Hanaouji
  • Une fois diplômé fin 2011 en gestion de l'énergie par l'ENSE3, école d'ingénieur à Grenoble, je me suis tourné vers le voyage.

Je privilégie la marche, moyen le plus efficace pour découvrir les pays parcourus selon moi, mais j'utilise parfois d'autres moyens de transport comme le vélo ou le stop.
  • Une fois diplômé fin 2011 en gestion de l'énergie par l'ENSE3, école d'ingénieur à Grenoble, je me suis tourné vers le voyage. Je privilégie la marche, moyen le plus efficace pour découvrir les pays parcourus selon moi, mais j'utilise parfois d'autres moyens de transport comme le vélo ou le stop.

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    Bonjour, je vais essayer de revenir plus souvent pour donner des nouvelles sur mon blog, cette fois c'est promis juré craché. La raison pour que je reprenne l'écriture ici est simple : je suis de nouveau parti pour un grand voyage à l'étranger (détails...
  • Petit tour au Kirghizistan
    Bonjour a tous ! Tout d'abord, un grand merci a ceux qui me suivent encore malgre ma longue absence de mon blogespace. Ceci n'est pas une pomme est un bref post pour signaler qu'apres un long silence je vais reprendre ma plume electronique (en plus d'aujourd'hui...